Besoin de Justice devient une association
juil 21st, 2007 par admin
Au cours d’une assemblée constitutive du 5 juillet 2007, les statuts et la charte de l’association ont été adoptés. Statuts et charte sont disponibles à la consultation sur le site. Les statuts sont en cours d’enregistrement auprès de la Préfecture.
A l’issue de cette assemblée, il a été procédé à l’élection du conseil d’administration de l’association. Ont été élus:
- Adélaïde PIAZZI (avocat)
- Stéphane WINTER (magistrat)
- Emilie BURGUIERE (magistrat)
- Evelyne HANAU (avocat)
- Chantal RODIER (magistrat)
- Frédéric ZAJAC (avocat)
- Stéphane COUSIN (chef de service éducatif, PJJ)
- Mélanie ANCEL (directrice d’un foyer, PJJ)
- Candice DAGHESTANI (magistrat)
- Valérie MENARD (avocat)
- Pasacle DEMARTINI (directrice d’un service d’insertion, PJJ)
- Marie-Anne SOUBRE-M’BARKI (avocat)
Marie-Anne SOUBRE-M’BARKI a été élue présidente, Chantal RODIER, Evelyne HANAU ont été élues vice-présidentes, Pascale DEMARTINI a été élue secrétaire générale Adélaïde PIAZZI a enfin été désignée trésorière de l’association.
Fréderic ZAJAC s’est vu confier la communication avec la presse, Laurent BINET (avocat) étant en charge de la communication internet.
L’appel à cotisation (25 €) sera lancé à la rentrée de septembre ainsi que la détermination du programme de travail de l’association pour la fin de l’année 2007 et l’année 2008. Alors n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant en lisant au préalable la charte.
Ce communiqué est aussi l’occasion de remercier Didier Peyrat (magistrat), l’un des fondateurs de Besoin de Justice, sans qui rien n’aurait été possible.
[…] Ce collectif devient une association loi 1901. […]
2 petites questions :
- En quoi le fait de devenir une association sera plus adapté ?
- Quel rôle et quel “pouvoir” une telle association peut-elle avoir sur la justice. Que peut-elle changer ?
Si dans le fond j’approuve grandement ce type de démarche, je m’interroge néanmoins sur son efficacité face à une institution aussi lourde et complexe que la justice.
Bonjour,
La décision a été prise de fonder une association au vu des contacts finalement assez nombreux un peu partout en france après la création du collectif. Le Monde avait publié deux articles à ce propos, le Parisien également et la presse Val d’Oisienne.
De plus, l’information a circulé tant par le biais des avocats entre les barreaux et chez les magistrats.
Le passage au stade associatif doit aussi permettre de doter la structure de moyens afin d’organiser des débats et autres evenements.
La première réunion publique avait regroupé 70 personnes environ, ce qui est modeste, mais lorsqu’il faut trouver un lieu pour acceuillir autant de monde, il n’est pas inutile de disposer d’un budget.
Quant à l’influence que peut avoir une telle association, je pense que tout dépendra du nombre de personnes qui adhéreront et qui seront actives.
Bien évidement, il ne pourra ensuite s’agir que d’une force de proposition.